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    L'ancien ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Lionel Jospin dénonce le « fiasco » de la politique américaine au Moyen-Orient.



    LE FIGARO : Qui a gagné la nouvelle guerre du Liban ?


    Hubert VÉDRINE : Personne. Le Hezbollah a perdu une grande partie de ses missiles mais peut avoir encore beaucoup d'armes cachées. Il a réussi à provoquer un rejet encore plus grand d'Israël dans le monde arabo-musulman. Il a démontré que l'efficacité de l'armée israélienne était limitée. Sur la scène libanaise, il a gagné en prestige politique mais se heurte à une opposition croissante. En outre, il risque de perdre une partie de son implantation au Liban-Sud, sauf s'il arrive à saboter l'application de la résolution 1701, ce qui n'est pas exclu. Le Liban de son côté est la victime. Mais il peut trouver dans la sortie de crise l'occasion d'établir sa souveraineté sur l'ensemble du territoire, si les Libanais s'entendent.

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    http://www.lefigaro.fr/liban/20060817.WWW000000266_hubert_vedrine_il_faut_parler_avec_le_hamas_et_avec_la_syrie.html


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    Si les règles fixées par le ministre de l'Intérieur sont trop dures, des critères de sélection restent nécessaires.

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    Depuis plusieurs semaines, la mobilisation de familles et d'enseignants, au sein de nos écoles, témoigne d'une solidarité et d'une humanité admirables. Malheureusement, le discours des uns et des autres n'est pas toujours exempt de dérapages, et je condamne les propos inacceptables de certains qui comparent <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> d'aujourd'hui à celle de l'Occupation, le sort des enfants sans papiers expulsables et celui des enfants juifs déportés. Cette comparaison n'est pas seulement fausse, elle est indécente. Cette rhétorique est certes mobilisatrice mais, du président Bush aux militants du Réseau éducation sans frontières, elle cache mal une volonté de fermer le débat démocratique. M. Sarkozy n'est pas M. Le Pen, M. Le Pen lui-même n'est pas Hitler. La reductio ad hitlerum , trop souvent utilisée à gauche, a fait la preuve de son inefficacité au cours des vingt dernières années.

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    http://www.liberation.fr/opinions/rebonds/196123.FR.php


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