•  

    Colloque «Le général de Gaulle et les élites»

     

    Je replacerai mon témoignage sur De Gaulle, le gaullisme et les élites, dans un contexte plus vaste, si vous le voulez bien, à la fois chronologiquement et dans le champ d'extension des sujets traités.

     

    Dans l'analyse qu'il fait des causes de la défaite de 1940, le général de Gaulle voit surtout les effets :
    - de la sclérose de la pensée militaire ;
    - de l'incapacité du régime à dépasser l'horizon du court terme.

     

    Il fait l'impasse sur les tropismes sociaux, politiques et diplomatiques des élites d'avant-guerre : hostilité au Front Populaire et à l'URSS, refus de la guerre avec l'Allemagne hitlérienne qu'il convient de détourner par une politique d'apaisement contre l'URSS. Soit qu'il ne veuille pas se laisser entraîner politiquement sur un terrain controversé, soit qu'il préfère s'avancer à couvert dans un souci d'efficacité, le général de Gaulle s'est refusé à anticiper sur les analyses que fera longtemps plus tard Annie Lacroix-Riz « Le choix de la défaite, les élites françaises dans les années 1930 », où l'auteur montre le rôle du Comité des Forges, de la haute banque et de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Banque" w:st="on">la Banque</st1:PersonName> de France elle-même, de l'Etat-major, d'une presse vénale, et d'une Haute administration gangrenée par l'idéologie profasciste voire noyautée par les organisations d'extrême droite (Synarchie et Cagoule), bref, De Gaulle ne s'étend pas sur la défaillance des élites autres que politiques et militaires : élites sociales, économiques, intellectuelles, etc.

    Mais rien n'indique que De Gaulle n'avait pas mesuré une dérive que sans doute il espérait encore pouvoir contrarier. « La passivité érigée en principe de notre défense nationale, écrit-il dans l'Appel (p. 12) poussait l'Allemagne à agir contre les faibles et détournait <st1:PersonName ProductID="la Russie" w:st="on">la Russie</st1:PersonName> de se lier à nous ».

     

    http://www.chevenement.fr/Jean-Pierre-Chevenement-invite-du-colloque-Le-general-de-Gaulle-et-les-elites-_a489.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=28860&

     


    votre commentaire
  • A la veille de la délibération du bureau national du Parti socialiste sur le traité de Lisbonne, Jean-Pierre Chevènement a dit lundi à Rue89 son opposition au texte. Alors que le PS devrait se prononcer ce mardi soir pour le oui ou pour l'abstention, le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) "pense qu'il faut voter non pour des raisons de forme et des raisons de fond".

    L'un des plus fervents "nonistes" de 2005, lors du référendum sur le projet de constitution européenne, campe sur ses positions. Et appelle le PS à le rejoindre. Pas forcément sur le traité simplifié lui-même, mais au moins sur la méthode de ratification. Il n'est pas acceptable, selon lui, qu'un texte rejeté par référendum soit de nouveau soumis deux ans plus tard aux parlementaires.

    "Je vois avec inquiétude certains dirigeants du Parti socialiste qui ont pris position pour le oui, bafouant ainsi les positions qui étaient les leurs il y a quelques mois", continue-t-il, après avoir rappelé que le projet présidentiel socialiste prévoyait un second référendum. Première visée: Ségolène Royal.

    S'il tient à préciser qu'il ne fait plus partie du PS, il n'a pas oublié qu'il avait activement soutenu l'ex-candidate durant la campagne. Mais pour Ségolène Royal, qui prône le oui, Jean-Pierre Chevènement n'a plus que de l'ironie: "J'aime beaucoup Ségolène. Je préférerais simplement qu'elle s'appelle Constance." (Voir la vidéo.)

     

    http://www.chevenement.fr/Entretien-de-Jean-Pierre-Chevenement-a-Rue89-com_a470.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=27974&


    votre commentaire
  • Le président d'honneur du MRC (Mouvement républicain et citoyen), Jean-Pierre Chevènement, a jugé "un peu ridicule" que le président Nicolas Sarkozy n'assiste pas lundi à la lecture de la lettre de Guy Môquet dans un lycée.

    "Ca me paraît un peu ridicule, je pense que Nicolas Sarkozy devrait affronter quelques sifflets d'enseignants", a déclaré M. Chevènement sur France 2.

    Le chef de l'Etat, qui avait lui même décidé de cette journée d'hommage, ne se rendra pas dans un lycée, comme un temps envisagé, à l'occasion de la journée de commémoration du Résistant Guy Môquet, a annoncé dimanche son conseiller spécial Henri Guaino, invoquant des raisons d'agenda.

     

    http://www.chevenement.fr/Chevenement-un-peu-ridicule-que-Sarkozy-ne-se-rende-pas-dans-un-lycee_a450.html


    votre commentaire
  •  

    Pour écouter :<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />http://www.chevenement.fr/docs/audiovideo/franceinfo-08102007.mp3

    votre commentaire
  •  

    « Il y avait - et il y aura toujours - chez cet homme (Jean-Pierre Chevènement) une qualité que l'on retrouve, somme toute, assez peu en politique : le courage d'être soi même. C'est-à-dire, en dernière analyse, le courage tout court. Cet homme là a porté très haut « une certaine idée de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la R←publique">la République</st1:PersonName> » aux antipodes du laisser faire et de la facilité. Exigeant avec lui-même comme avec les autres, il fut pour moi un ministre exemplaire. »

     

    Extrait des mémoires d'Y. Bertrand , ex patron des RG

     

    [Merci à Nicole]


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique