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    Par Luc Mandret, qui, inquiet de vour Besancenot jouer le rôle d'épouvantail, appelle à un rassemblement de la gauche, du centre-gauche, du centre, pour construire un véritable débat positif, au sein d'un nouveau think tank : le LCC. Luc Mandret - DR –

     

    François Mitterrand, en fin stratège politique, a joué avec le feu. Voulant déstabiliser la droite républicaine, l'ancien président socialiste de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la République" w:st="on">la République</st1:PersonName> voyait dans le Front National une occasion unique : diviser l'adversaire. Plus le FN remportait de suffrages, plus le nombre de voix pour le RPR s'asséchait. On peut considérer que l'instauration du scrutin à la proportionnelle en 1985 en est une preuve tangible, et l'une des causes de la démission de Michel Rocard du gouvernement.

    Dangereux pari : diviser pour mieux régner, au risque de renforcer les extrémismes. Nicolas Sarkozy n'adopterait-il pas la même stratégie ? Après avoir récupéré les voix frontistes, ne veut-il pas faire d'Olivier Besancenot son Jean-Marie Le Pen de demain ? Plus Besancenot monte dans les sondages et prend des voix à la gauche traditionnelle, plus les partis de la gauche se fragilisent.
    Dans les années 80, certains membres et cadres du RPR s'installent à l'aile droite du parti, n'hésitant pas à nouer des alliances avec le FN. Des députés RPR militent alors fermement pour la "dédiabolisation" du Front National. D'autres prennent la direction de régions avec les voix des conseillers régionaux frontistes.

     

    http://www.marianne2.fr/Et-si-Besancenot-devenait-l-arme-anti-gauche-de-Sarko-_a86972.html

     


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    Banquet Républicain de Gauche Avenir

     

    Lundi 5 mai à Choisy le Roy !

     

    Lancé, il y a un an, par 18 premiers signataires, responsables politiques, syndicaux, associatifs, des diverses sensibilités de la gauche, le club « Gauche Avenir » a associé des milliers de signataires, en particulier par Internet et grâce à de nombreuses contributions, à la rédaction d'un projet de « charte de l'unité de la gauche ».

     

    Quelle identité pour la gauche d'aujourd'hui ? Comment réussir une nouvelle étape de l'unité de la gauche ? Invités : Benoît Hamon, député Européen, membre du bureau National du PS ; Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre, président d'honneur du Mouvement Républicain et Citoyen ; Claude Cabanes, ancien directeur de la rédaction de l'Humanité ; les premiers signataires, en particulier Paul Quilès, Marie-Noëlle Lienemann, Emmanuel Maurel

     

    http://www.chevenement.fr/Jean-Pierre-Chevenement-au-Banquet-republicain-de-Gauche-Avenir-lundi-5-mai-a-Choisy-le-Roy_a609.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=34602&


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    L'électrochoc dont a besoin le Parti socialiste pour se reconstruire et l'emporter passe par une critique approfondie du capitalisme.

    Certains, à gauche, comptent sur la puissance du rejet du pouvoir en place : il suffirait, à leurs yeux, que le Parti socialiste désigne demain un candidat crédible, en cohérence avec le projet social-libéral qu'il porte depuis 1983, éventuellement corrigé à la marge. Pour d'autres, les trois échecs successifs du candidat socialiste à l'élection présidentielle (1995, 2002, 2007) ne sont pas l'effet du hasard, mais la conséquence d'une rupture profonde avec les couches populaires que Ségolène Royal n'a comblé qu'en partie en 2007.

    La reconquête de l'électorat populaire n'est pas possible à partir de l'existant. Elle passe par l'organisation d'un électrochoc puissant, débouchant sur la création d'un grand parti de toute la gauche, à condition bien entendu qu'il porte un projet à la hauteur des défis de la crise qui vient. Le mouvement socialiste, depuis les origines, n'a jamais fait l'économie d'une critique du capitalisme de son temps. La refondation de la gauche aujourd'hui ne peut davantage faire l'économie d'une critique approfondie de la globalisation.

     

    http://www.chevenement.fr/Un-grand-parti-de-gauche-pour-un-New-Deal_a607.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=34282&


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  • Le PS s'est déclaré lundi d'accord pour une "accélération du travail commun à gauche", au lendemain de la prise de position du MRC de Jean-Pierre Chevènement en faveur de "la constitution d'un grand parti de la gauche".

    "Nous partageons avec lui la préoccupation que la gauche se réunisse et se mette au travail autour de ses comités de liaison ou de structures fédératrices dès que cela sera possible", a affirmé le secrétaire national Bruno Le Roux lors du point de presse hebdomadaire du parti.

    "Nous partageons cette nécessité d'accélération du travail commun à gauche. Nous prendrons avec lui et avec d'autres les initiatives permettant d'accélérer ce travail commun à gauche", a ajouté le responsable PS.

    Réuni dimanche, le conseil national du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a exprimé "la volonté du MRC de s'inscrire dans un processus de refondation républicaine par la création d'un grand parti de toute la gauche", en soulignant que "cette refondation ne saurait en aucun cas être confondue avec une adhésion au PS".

     

    http://www.chevenement.fr/Accord-du-PS-avec-le-MRC-pour-une-acceleration-du-travail-commun-a-gauche_a598.html?PHPSESSID=4c5d24d1b0ab173662b7ebc3e3680219


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    APPEL NATIONAL à Refonder la Gauche Française !

     

    Projet du Mouvement Républicain et Citoyen, dimanche 6 avril 2008.

     

    1 - En France

     

    1-1 - <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La République">La République</st1:PersonName> relevée

     

    La souveraineté, la démocratie, la loi

     

    Refonder les institutions européennes sur la démocratie, c'est la refonder sur les souverainetés nationales qui sont inaliénables. Cela n'exclut nullement des transferts de compétences, des compétences exercées en commun, mais à condition que celles-ci soient démocratiquement contrôlées.

    Les droits de l'homme sont indissociables de ceux du citoyen, qui constitue une parcelle du souverain ; ils sont donc liés à la souveraineté nationale. Le « droitdel'hommisme » qui veut l'ignorer, et qui d'ailleurs s'évanouit à l'exercice du pouvoir, est une tromperie.

    En République, le citoyen n'a qu'un maître : la loi, qui doit être égale pour tous. Il est urgent de simplifier la loi, de mettre un terme à la prolifération réglementaire, nationale comme européenne. Prendre le citoyen au sérieux c'est garantir la clarté et la lisibilité de la loi.

     

    http://www.chevenement.fr/Un-projet-republicain-plus-que-jamais-d-actualite_a596.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=33640&

     


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