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    Que penser de la déclaration musclée de Bernard Kouchner sur l'Iran?

     

    Emmnuel Todd : Son intervention ravive une interrogation personnelle qui date de la guerre d'Irak, où il s'était déjà prononcé en faveur de l'intervention américaine : quelle peut être la psychologie d'un médecin qui manifeste une préférence stable pour la guerre ? Nous passons trop vite de Médecins du monde à « Militaires sans frontières ».
    Plus sérieusement Bernard Kouchner n'a fait qu'exprimer maladroitement la ligne Sarkozy, qui de fait est la ligne de Washington. Avant la présidentielle, j'avais suggéré que les Américains attendaient l'élection de Nicolas Sarkozy pour s'attaquer à l'Iran.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    http://www.marianne2.fr/Emmanuel-Todd-Kouchner-est-passe-de-Medecins-du-monde-a-Militaires-sans-frontieres-_a78787.html

    <o:p> </o:p>

    [Merci à Nicole]


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    Vous pouvez télécharger ci-dessous en format PDF les 3 rapports remis lors de la première journée de l'Université d'été du MRC le 8 septembre.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Rapport1-Nicolet-La mondialisation, la finance et les peuples.pdf

    <o:p> </o:p>

    Rapport2-Quinqueton-Faire France pour vivre ensemble.pdf  

    <o:p> </o:p>

    Rapport3-Nair-L'Europe le traité ou le peuple bafoué.pdf  

    <o:p> </o:p>

    Et le discours de Jean-Pierre CHEVENEMENT

    <o:p> </o:p>

    « La gauche doit savoir où elle habite »

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    http://www.chevenement.fr/La-gauche-doit-savoir-ou-elle-habite_a415.html

     


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    Nicolas Sarkozy a annoncé des mesures nouvelles sur la justice, à l'occasion de plusieurs faits divers. A chaque fois, il affirme son intention de se placer du côté des victimes. Quelle doit être la place de la victime dans le processus judiciaire ?

    La justice pénale doit impérativement prendre en compte les intérêts de la victime, assurer le respect de ses droits et la réparation des préjudices subis. La victime doit être traitée en justice avec toute l'humanité que sa souffrance appelle. J'ai été le témoin jadis de l'indifférence avec laquelle l'appareil judiciaire traitait la victime. A la chancellerie, j'ai beaucoup oeuvré pour étendre les droits et améliorer la condition des victimes d'infractions. Depuis lors, des progrès sont encore intervenus.

    Mais il faut rappeler que la justice pénale n'a pas pour mission d'être une thérapie de la souffrance des victimes. Elle a une fonction répressive, dissuasive et expressive, car elle exprime les valeurs de la société. Mais elle ne saurait avoir une finalité thérapeutique. Il existe des systèmes judiciaires, notamment anglo-saxons, qui n'admettent pas la victime comme partie dans le procès pénal, la réparation de son préjudice étant assurée par les juridictions civiles.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-952825,0.html

     

    [Merci à Nicole]

     


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    L'ancienne juge d'instruction Eva Joly a qualifié mardi dans une interview à France Info de "grave erreur" le projet du président Nicolas Sarkozy de dépénaliser le droit des affaires, une annonce faite jeudi à l'université du Medef.
    "Je ne comprends pas un pays qui responsabilise ses enfants et ses fous et irresponsabilise ses élites: cela me paraît une grave erreur et une absence de compréhension de ce qu'est la criminalité organisée ou la criminalité économique", a déclaré l'ex-magistrate franco-norvégienne, devenue conseillère anti-corruption en Norvège.
    Selon elle, "c'est un extraordinaire et étrange choix que de soutenir les délinquants et finalement contre les victimes car le droit pénal protège les victimes". La magistrate voit dans "les méthodes suggérées" par Nicolas Sarkozy "celles de (Silvio) Berlusconi", l'ancien Premier ministre italien.
    "On ne peut pas dire que ce n'est pas grave de présenter des comptes inexacts et de ne pas respecter la différence entre sa propre poche et celle de l'entreprise", s'est indignée Mme Joly.
    Revenant aussi sur la volonté de M. Sarkozy de mettre fin à la possibilité d'enquête sur dénonciation anonyme, Eva Joly a fait valoir que " <?xml:namespace prefix = ns0 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><ns0:PersonName ns1:ProductID="la France">la France</ns0:PersonName> irait ici à l'opposé de ce que font tous les autres grands pays dans le monde", rappelant que "l'OCDE et l'Onu même demandent que les pays membres mettent en place une législation qui protège les dénonciations anonymes".

     

    [Merci à Nicole]


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    Il fallait s'y attendre, le ton monte entre Nicolas Sarkozy et les magistrats. La convocation du vice-procureur de Nancy par le garde des Sceaux pour ses propos critiques sur la nouvelle loi « antirécidive », le débat sur la responsabilité des meurtriers atteints de troubles psychiatriques et la volonté du chef de l'État de dépénaliser le droit des affaires viennent encore de jeter un froid dans leurs relations.

    Deux tempéraments s'opposent. D'un côté, un président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la République" w:st="on">la République</st1:PersonName> qui prône la rupture, qui veut affranchir la société française de ses carcans et de ses tabous. Au risque de froisser. De l'autre, des juges, jaloux de leur indépendance, dont la fonction requiert prudence, sagesse et sérénité. Autant d'exigences qui les exposent à des accusations de corporatisme et d'abus de pouvoir.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    http://www.lefigaro.fr/debats/20070901.FIG000000974_sarkozy_l_entreprise_et_les_juges.html

    <o:p> </o:p>[Merci à Nicole]

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