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    Communiqué de presse de Jean-Pierre Chevènement, lundi 17 septembre 2007.

     

    « Se préparer à faire la guerre » à l'Iran comme vient de le dire Bernard Kouchner témoigne d'une désinvolture dangereuse. <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La France" w:st="on">La France</st1:PersonName> pourrait-elle sans renier les acquis de son indépendance s'aligner sur les vues des faucons de Washington ? A-t-on mesuré les conséquences d'un tel revirement de notre politique étrangère, alors qu'après l'invasion américaine en Irak, tout le Moyen-Orient s'enfonce dans une crise profonde ?

     

    http://www.chevenement.fr/-Se-preparer-a-faire-la-guerre-a-l-Iran-comme-vient-de-le-dire-Bernard-Kouchner-temoigne-d-une-desinvolture-dangereuse_a422.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=25885&


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  • PARIS, 17 sept 2007 (AFP) - Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du MRC, a dénoncé lundi les propos du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner sur une possible guerre contre l'Iran, les qualifiant de "désinvolture dangereuse".
    "Se préparer à faire la guerre à l'Iran, comme vient de le dire Bernard Kouchner, témoigne d'une désinvolture dangereuse", affirme l'ancien ministre de la Défense , dans un communiqué.
    La France , selon lui, "n'a rien à gagner à épouser docilement les vues les plus agressives de la politique étrangère américaine". "Bernard Kouchner ne l'avait pas vu lors de la guerre d'Irak qu'il approuva", mais "il ne doit pas recommencer la même erreur avec l'Iran".
    Pour M. Chevènement, "le langage archaïque de la canonnière est inapproprié face à l'Iran". "Inviter nos entreprises à ne pas investir en Iran c'est évidemment laisser libre cours à leurs concurrentes", estime-t-il, en rappelant que "l'Iran comme la Russie disposent des immenses réserves gazières sans lesquelles l'avenir énergétique de l'Europe est compromis"
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    Le voyage de Bernard Kouchner en Irak est "totalement inopportun", dénonce lundi l'ancien ministre socialiste Jean-Pierre Chevènement, qui estime qu'une semaine après la visite de Nicolas Sarkozy dans la propriété des Bush à Kennebunkport, la visite à Bagdad du ministre français des Affaires étrangères "vient témoigner de l'alignement de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName>" sur la politique américaine.

    "Je trouve que cette visite de M. Kouchner à Bagdad apparaît comme un voyage à Canossa, quand les empereurs venaient, repentants, à genoux dans la neige, confesser leurs fautes au pape", a critiqué l'ancien député-maire du Territoire de Belfort sur Europe-1.

     

    http://www.chevenement.fr/Kouchner-en-Irak-un-alignement-de-la-France-sur-la-politique-americaine,-denonce-Chevenement_a407.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=24838&

     


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    L'objectif du Millénaire de réduire de moitié la pauvreté dans le monde d'ici 2015 semble hors d'atteinte, si l'on en croit le rapport publié par l'ONU, le 2 juillet. Qu'en pense l'administrateur du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) que vous êtes depuis deux ans ?

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    Depuis le tournant de ce siècle, la mondialisation vaut à l'espèce humaine une convergence remarquable, car l'Asie et l'Amérique latine rattrapent les pays riches grâce aux progrès extraordinaires qu'elles réalisent en matière de développement économique et social. Pourtant nous constatons qu'elle creuse un écart insupportable, car certains pays, et notamment en Afrique subsaharienne, n'avancent pas ou, pire, reculent. Cet écart a été mesuré : le revenu moyen par tête des dix pays les plus riches du monde était trois fois plus élevé que celui des dix pays les plus pauvres, en 1820. Aujourd'hui, il est cinquante fois plus élevé. Les causes de ce décrochage sont connues : le sida en Afrique australe et la guerre civile en Somalie ou au Soudan.

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-933314,0.html

     


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Ne pas dissocier la « politique étrangère » de la « politique » tout court. La « politique » est la gestion courante de la « chose publique », la république dans laquelle nous vivons et, dans un monde qu'il est banal de dire « mondialisé », c'est-à-dire ouvert à tous les vents, affaires extérieures et intérieures se tiennent. Tout projet, tout programme doit donc prendre en considération l'état de nos voisins ou de nos lointains cousins. Evidence moins répandue qu'il n'y paraît. La mondialisation ou plus exactement la juste conscience de la mondialisation consisterait à agir en tenant compte des effets sur autrui de ses actes en prévoyant donc en amont conséquences et réactions de ce qui est encore aujourd'hui l'étranger. Exemple : Il était sage de la part de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> d'imaginer ce qu'une invasion militaire de l'Irak risquait de susciter (terrorisme, guerre civile, hausse des prix de l'énergie, montée en puissance de l'Iran) et de s'éloigner de cette funeste opération.

    http://www.fondation-res-publica.org/Politique-etrangere-priorites_a219.html?PHPSESSID=436d63f87ee53d834333277657e35c33

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    [Merci à Nicole]


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