• "Israël : erreurs de stratégie" Elie BARNAVI ancien ambassadeur d'Israël en France

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    «Comme au Liban voici près d'un quart de siècle, Israël se trompe de stratégie : il se sert des outils de la dissuasion classique, efficaces contre un Etat centralisé, pour ramener à la raison une collection de bandes armées.

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    « Pourquoi s'en prendre au Hamas « de l'intérieur », arrêter ses ministres et détruire ses infrastructures, en punissant au passage l'ensemble de la population ? Pour que cette population fasse à son tour pression sur le gouvernement, selon la méthode qui a si bien réussi au Liban ? Outre que cela aboutit manifestement au résultat contraire - jamais le Hamas n'a été aussi populaire que depuis le déclenchement de « pluies d'été » - quelle logique y a-t-il à faire pression sur des gens incapables d'y répondre ? 

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    « Où l'on voit donc que sauver le soldat Shalit n'est pas l'unique objectif de l'opération, une campagne de cette envergure n'étant à l'évidence pas le meilleur moyen d'y parvenir. »

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    « Provoquer la chute du gouvernement Hamas. Cela est parfaitement faisable, mais au bénéfice de qui ? L'idée selon laquelle un Fatah, revenu au affaires dans les tourelles des chars israéliens, aurait quelque chance de s'accrocher au pouvoir est tout simplement risible. »

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    « En fait, à court terme, la seule issue raisonnable serait de stopper net l'opération militaire et de négocier un échange de prisonniers assorti d'un cessez-le-feu général, Qassam compris. »

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    « Pour faire la paix, il faut deux Etats. L'un existe, l'autre attend que la « communauté internationale » le porte sur les fonds baptismaux ».

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    Lire la suite dans le journal MARIANNE - N° 481 du 8 au 14 juillet 2006


  • Commentaires

    1
    Mardi 8 Août 2006 à 23:47
    Hamas
    "L'autre attend" nous dit Elie Barnavi... mais est-ce vrai ? Le "droit au retour" pour le Palestinien, partout où il veut sur la terre d'Israël inclu, est défendu dans le monde entier par le musulman. Ce sont les leaders musulmans qui m'ont enseignée ce pourquoi ils ne veulent pas de cet Etat - Etat qu'ils n'attendent pas - : "Parce que le jour où ils l'auront, ils ne pourront plus réclamer ce "droit au retour". "Pour faire la paix, il faut deux Etats", nous dit Elie Barnavi... oui, si tout le monde pensait comme lui mais : le Palestinien ne pense pas comme lui, le non-Palestinien, le non-Arabe, le venu de Roumanie. La vérité c'est qu'ils ne veulent pas la paix pour l'instant, ils veulent la guerre parce qu'ils veulent chasser les Israéliens de leur pays : de la Terre Sainte que, contrairement au Coran, ils disent terre d'islam. le Coran l'a décrètée Terre des Fils d'Israël (sourate 5 et ailleurs). Un Libanais vient aussi de m'expliquer ce même raisonnement pour le Hezbollah lequel s'est préparé ces six dernières années, avec intelligence pour faire cette guerre, me dit-il ce premier dimanche d'août 2006. Israël n'est pas coupable comme le dit Elie Barnavi, il est victime, acculé à faire cette guerre. Le Palestinien - sauf exceptions - et le Hezbollah dont 2 de ses 7 chefs sont Iraniens sont coupables, au même titre que le Président iranien Ahmadinedjad : ils veulent le destruction d'Israël, ce sont des assassins. Mais : j'ai énormémént de respect pour Elie Barnavi. Hermine Leboutte Christ
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