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    Avec Aimé Césaire, une grande voix, libre et fraternelle, vient de s'éteindre. Celle d'un poète enraciné dans sa terre et fidèle à son peuple, défrichant les chemins de l'avenir. Celle d'un homme incarnant l'idéal d'égalité contre tous les asservissements.

    Aimé Césaire était le symbole de la fierté et la dignité d'un combat émancipateur qu'il a mené par la plume et par l'action. Nul n'oubliera qu'il fut, à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Lib←ration" w:st="on">la Libération</st1:PersonName>, l'avocat de la création des départements d'outre-mer.

    Il a donné aux lettres françaises un éclat magnifique et à l'engagement politique sa valeur exemplaire. <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> vient de perdre un de ses plus grands fils.

     

    http://www.chevenement.fr/Aime-Cesaire-la-France-vient-de-perdre-un-de-ses-plus-grand-fils_a606.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=34130&


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    Il est mort depuis six ans. Pourtant, il est toujours vivant. Ainsi le franc reste une unité de compte utilisée par les Français : quatre ménages sur dix y recourent pour mentionner des dépenses ou un salaire.

    C'est ce que révèle l'enquête «Budget des familles de l'Insee», effectuée entre mars 2005 et mars 2006.

    Ainsi, une dame de 80 ans, habitant au fin fond d'un village corse, tendra à parler en francs.  A fortiori si son niveau d'études n'a dépassé le primaire.

    A contrario, les moins de 25 ans sont ceux qui s'expriment le plus systématiquement en euros.
    Cet impact de l'âge est sans surprise. «Pour beaucoup, les repères et les échelles de valeur demeurent en francs. Et chez les personnes âgées d'autant plus. Le cadre de référence en francs, très ancré, depuis longtemps, persiste alors davantage», relève le statisticien Maël Theulière, auteur de l'étude.

    Autre critère décisif pour expliquer le recours à l'une ou l'autre monnaie : le montant de la dépense. Plus il est faible, plus il a de chance d'être exprimé en euros. Eh oui, par exemple, la baguette. A l'inverse, au-delà de 1500 euros (soit 9825 francs), les enquêtés semblent moins à l'aise et recourent aux francs.

     

    http://consottisier.blogs.liberation.fr/marie_dominique_arrighi/2008/03/le-franc-bouge.html#more

     


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    La solidarité se heurtant à l'extension continue des «droits à», il devient nécessaire de revisiter le principe de fraternité. Celui-ci était pensé afin de fonder moralement la vie sociale en se passant des préceptes religieux dans le contexte anthropologique de l'individualisme des Lumières.

    La laïcité française ne se résume pas à l'absence de concordat, à la (relative) séparation de l'Eglise, des Eglises, et de l'Etat. Si les pères fondateurs ont voulu réduire les droits et l'influence (dans l'école en particulier) de l'Eglise catholique, c'est avec l'espoir que <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la R←publique">la République</st1:PersonName> remplace celle-ci dans le rôle d'éducatrice comme dans celui d'énoncer, d'enseigner, de représenter les valeurs communes. Cet aspect positif de la laïcité est au moins aussi important que la lutte anti-cléricale et inséparable de celle-ci : comment tenir en lisière l'institution catholique si l'on n'est pas capable de fonder moralement la vie sociale en se passant des préceptes religieux ?
    Pour ce faire le principe de fraternité, paraissait tout indiqué, puisque c'était le troisième mot de la devise du régime nouveau. Il était aussi riche de promesses : après deux mots résumant les droits des citoyens, il indiquait les obligations qu'ils avaient les uns envers les autres. La trilogie associait ainsi droits et obligations, droit et morale. Pareillement équipée, <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la R←publique">la République</st1:PersonName> française paraissait dépasser et démentir la critique que Marx avait faite de la déclaration des droits de l'homme : charte de l'égoïsme, où le seul élément de morale sociale était l'interdiction de nuire à autrui.

     

    http://www.marianne2.fr/Suite-francaise-3-Fraternite,-Solidarite,-Fraternite_a82447.html 

     

    [Merci à Nicole]


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