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    Les enfants juifs assassinés par les nazis n'avaient commis qu'une "faute" : celle d'être nés. Telle est la barbarie raciste : s'en prendre à un peuple comme tel. Comment comprendre ce crime collectif, dans son caractère spécifique, sans une claire distinction du crime de guerre et du crime contre l'humanité, ce crime qui vise l'humanité de l'homme et cherche à la détruire après l'avoir mise à nu ? Comment prendre la mesure du geste nazi dans le processus qui va de la stigmatisation par l'étoile cousue à l'interdiction professionnelle, du parcage en lieux maudits au transport en wagons à bestiaux, de l'expérience médicale sur les corps à l'éradication patiente de la conscience humaine ? Une mystique de la race et des constructions idéologiques délirantes sur la cause de tous les problèmes s'était mise en place. Dans le contexte d'une crise économique ravageuse, elle avait relayé le thème religieux ancestral. On sait le mal que fit le glissement de l'antijudaïsme religieux à l'antisémitisme ethnique, glissement opéré sans que les autorités religieuses, maîtresses des écoles d'alors, tentent de l'empêcher. Bref, comment comprendre la hargne antisémite sans restituer les causes qui débouchèrent sur l'innommable, sur l'horreur absolue qui laissa sans voix ceux qui la découvrirent d'abord ?

     

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/02/19/le-devoir-d-histoire-condition-du-devoir-de-memoire-par-henri-pena-ruiz_1013189_0.html


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> SIGNER :

    http://www.mesopinions.com/Pour-une-vigilance-republicaine-petition-petitions-c27aaf12a9782a846667a8ca95fd33ae.html 

     

    Le site Marianne :http://www.marianne2.fr

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    Le président Sarkozy s'approprie maintenant l'idée de «politique de civilisation» ! On ne peut que s'en féliciter. Mais comme il a fait la même chose avec l'idée de «codéveloppement», dont le concept pâlit au fil des expulsions comptabilisées d'immigrés, il est peut-être prudent de rappeler quelques principes de base. Lorsque, avec Edgar Morin, nous avions décidé d'écrire Politique de civilisation (1997), il me souvient que notre question de départ était : «Où va notre monde ?» (Edgar Morin a republié plus tard ses contributions en un petit volume). A la lecture de la première version du livre, on peut voir que la réponse était tributaire d'une analyse du système mondial réellement existant. Depuis cette époque, la situation s'est aggravée : 11 septembre 2001, invasion américaine de l'Irak, terrorisme mondialisé... Poursuite d'une globalisation déréglée, dans un contexte de dégradation écologique planétaire. En France, la privatisation du lien social liée à cette globalisation conduit à une crise sans précédent des statuts sociaux : l'intérêt général est perverti, les services publics sont démantelés, la dynamique destructrice de la guerre, de tous contre tous, placée au cœur du dispositif économique. L'idée, civilisée par excellence, de «biens universels» hors marché, qui recouvre entre autres des domaines aussi sensibles que l'éducation, la santé, le logement, l'information libre, est désormais délégitimée par la contrainte d'airain de la marchandisation. L'Etat n'est plus l'incarnation de la volonté générale tendue vers l'élargissement de la solidarité, il a le visage grimaçant de l'administration qui ne cesse de se lamenter sur son impuissance...

     

    http://www.liberation.fr/rebonds/304626.FR.php


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    Comment définir les contours d'une nouvelle donne entre l'Etat et les collectivités territoriales ? Comment réformer la fiscalité pour en améliorer sa lisibilité par le contribuable local ? Quelles évolutions faut-il apporter aux relations financières et au pacte intercommunal pour mieux répartir les charges de centralité ?
    Intervenants :

    Jean-Pierre Chevènement, président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CA Belfortaine">la CA Belfortaine</st1:PersonName>

    Jean-François Copé, député-maire de Meaux, président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CA">la CA</st1:PersonName> du Pays de Meaux

    Dominique Hoorens, directeur des études de Dexia

    Alain Lambert, sénateur, président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CA">la CA</st1:PersonName> d'Alençon

    Christian Pierret, maire de Saint-Dié-des-Vosges, président délégué de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la FMVM">la FMVM</st1:PersonName>

    Emile Zuccarelli, maire de Bastia, président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CA">la CA</st1:PersonName> de Bastia

    Animateur : Eric Julla, directeur Sud de Ressources Consultants Finances

    Plus de détails :
    www.villesmoyennes.asso.fr

    [Merci à NICOLE]


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  • <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype>

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    Depuis les incidents référendaires de 2005, le débat sur l'Europe a traversé une période de torpeur dont les présidentiables français craignent évidemment de sortir. Peut-on espérer un révil, capable de refonder l'union de l'Europe ?

    Le problème n'est pas que la mauvaise humeur de certains électeurs ait enrayé le "processus" (que voilà un mot européen !) de ratification constitutionnelle. L'Europe n'est pas bloquée, elle tourne. Les services publics nationaux sont arasés comme prévu, <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Commission" w:st="on">la Commission</st1:PersonName> morigène les gouvernements. Ces gouvernements acceptent les décisions de <st1:PersonName ProductID="la Banque" w:st="on">la Banque</st1:PersonName> centrale, qu'ils ne peuvent critiquer sans encourir l'opprobre des commentateurs. Le Parlement a parfois (à propos de la directive dite Bolkestein, par exemple) l'oreille de l'opinion.

    Lire la suite :

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-866805,0.html


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