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Par C2R le 11 Février 2008 à 19:24
Nicolas Sarkozy en a fait son pont d'Arcole. "J'ai sauvé Alstom". Dans ses discours et livres (Témoignage), tout du long de la campagne électorale, lors de chacune de ses visites de sites industriels, le chef de l'Etat fait référence à cet épisode qui l'a vu en 2004, comme ministre de l'économie, faire accepter par Bruxelles un plan de recapitalisation de ce groupe<?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" stroked="f" filled="f" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"> <v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_i1025 style="WIDTH: 1.5pt; HEIGHT: 1.5pt" alt="" target="_blank" type="#_x0000_t75" o:button="t" href="http://pubs.lemonde.fr/5c/ZOP-LEMONDE/articles_analyses/exclu/922354260/x40/default/empty.gif/35306563326162383437393863353730"><v:imagedata src="file:///C:\DOCUME~1\jean-luc\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.gif" o:href="http://pubs.lemonde.fr/0/default/empty.gif"></v:imagedata></v:shape>
Le président a raison de se féliciter de ce fait d'armes. Alstom se porte aujourd'hui très bien. L'Etat qui a participé à ce sauvetage s'en porte lui aussi très bien, puisque les 725 millions injectés à l'époque au capital ont été revendus deux ans plus tard à Bouygues pour 2 milliards. Joli coup !
Le malheur pour le président est qu'aucun de ses conseillers n'ose lui expliquer que les conditions ont fait de ce sauvetage un cas exceptionnel et qu'il se fourvoie à en faire un cas général.
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Par C2R le 28 Janvier 2008 à 18:29
Intervention prononcée lors du colloque RES PUBLICA du 17 octobre 2007.
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Je disais que les crises étaient basées sur l'appât du gain : Je trouve que la crise des subprimes frise l'escroquerie.
Qu'est-ce, en effet, qu'une subprime ? Un agent, généralement une banque, prête de l'argent sur trente ou quarante ans à un malheureux client inconscient des risques qu'il prend. On lui garantit les taux pendant deux ans, après quoi les taux du marché s'appliquent. Il n'a aucune idée des variations des taux du marché et s'imagine qu'ils ont tendance à baisser alors qu'on est dans une ambiance d'augmentation des taux. Il souscrit et, comme il s'est endetté au maximum de ses possibilités, il ne pourra pas payer si les taux augmentent. Le prêteur cherche alors un gogo suffisamment stupide pour reprendre ce produit trop risqué. Aucune chance de le trouver sur les marchés ! L'agent s'adresse alors à un mathématicien, généralement français, qui va bâtir un produit dit « structuré »... dans lequel une chatte ne retrouverait pas ses petits. Après cette astucieuse construction, on demande à une agence de rating de donner une notation à ce produit. Ladite agence emploie des jeunes gens très sympathiques, parfois même intelligents, mais qui, souvent, ne comprennent rien au « produit structuré » qu'on leur offre (je caricature à peine). Ceux-ci notent d'un triple A ou double A qui va permettre de vendre le produit. On peut le refiler directement au consommateur de base, qui ne comprend pas grand-chose, mais la chose la plus étonnante, c'est qu'on le vend aussi à des institutions comme AXA, par exemple. Nous avons chez nous des gens qui les achètent, peu, j'espère ! D'abord parce qu'ils sont payés pour ça, à la commission (il faut donc qu'ils fassent des affaires). Ensuite ils se fient aux avis des sociétés de rating (« rating AAA, rating AA... c'est excellent, je prends ! »). Ils sont jeunes, ça leur passera. Mais quand ça leur passera, ils feront autre chose et d'autres jeunes gens les remplaceront et feront les mêmes erreurs.
C'est comme ça que le système fonctionne. Au départ on a une opération légale mais à la limite de l'honnêteté. On répartit ensuite les risques sur tout le marché. On évite donc le risque systémique, ce n'est pas l'émetteur qui fera faillite, mais le malheureux qui se situe au bout de la chaîne. C'est alors que, tout à coup, quelqu'un découvre qu'il y a quelque chose d'anormal, que les subprimes, ça ne marche pas. Alors le marché s'affole : C'est le côté irrationnel et moutonnier du marché. Une grande crise se déclenche. Paradoxalement, alors qu'on avait trop d'argent (si on a pu faire du subprime, c'est parce qu'il y avait un excès d'argent sur le marché), on se retrouve dans une crise de liquidités. Les banques paniquent et freinent le crédit et, à cause d'un excès de liquidité, on arrive à une crise de liquidité. Chose admirable !
http://www.fondation-res-publica.org/Transparence-et-responsabilite_a255.html
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Par C2R le 17 Décembre 2007 à 19:11
Débat : Gérard Longuet, Sénateur UMP de la Meuse (Lorraine) et Jean-Pierre Chevènement, Président d'honneur du Mouvement Républicain et Citoyen
Quasiment troisième puissance mondiale et alors que Pékin va accueillir les JO en 2008, quels sont les atouts de la France et de l'Europe face à ce géant ? Premier producteur mondial de jouets, la Chine envahit le marché. A l'heure où le père Noël fait ses emplettes, difficile d'ignorer les scandales de ces derniers mois : 21 millions de jouets rappelés pour des problèmes de sécurité sur fond de conditions de travail qui semblent parfois d'un autre âge.
Voir la vidéo : http://programmes.france3.fr/duel-sur-la-3/37429827-fr.php
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Par C2R le 22 Octobre 2007 à 21:08<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>
Les statisticiens de l'Insee sont formels, le pouvoir d'achat devrait, selon eux, progresser pour la troisième année consécutive : + 1,7 % en 2005, + 2,3 % en 2006, + 2,8 % en 2007. Quant à l'inflation, elle reste historiquement basse malgré une légère remontée en septembre (+ 1,5 %). Les ménages ont néanmoins du mal à se convaincre de la sagesse des prix quand ils voient valser les étiquettes de la baguette ou des yaourts. Et ils sont nombreux à penser qu'avec l'euro leur pouvoir d'achat s'est réduit comme une peau de chagrin.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-969727,0.html</o:p>
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Par C2R le 9 Octobre 2007 à 22:07
Faut-il rappeler que depuis la privatisation d'Aérospatiale et la mise sur pied de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Sogeade" w:st="on">la Sogeade</st1:PersonName>, structure mixte détenue initialement à parité par l'Etat et Lagardère, le premier ne peut rien refuser au second ?
http://www.chevenement.fr/Il-s-appelle-lion-_a434.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=26874&
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>
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