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    Intervention de Jean-Pierre Chevènement au Congrès du Mouvement Républicain et Citoyen, Le Kremlin-Bicêtre, dimanche 22 juin 2008.

     

    Je veux d'abord remercier Jean-Luc Laurent, maire du Kremlin-Bicêtre, et Béatrice Desmartin, Première Secrétaire du Val-de-Marne, pour l'organisation de ce quatrième Congrès du MRC parfaitement réussi. Mes remerciements vont aussi à la petite équipe du Val-de-Marne, Marianne Picard et Bastien Faudot notamment qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes pour nous accueillir tous dans les meilleures conditions. Un vent nouveau s'est levé dont témoigne l'affluence et le rajeunissement de nos délégués. Je veux saluer amicalement nos invités, représentants des partis de gauche, des syndicats et du mouvement associatif. Merci à l'ensemble des militants qui ont bénévolement assuré le fonctionnement et la présence de notre parti depuis le Congrès d'avril 2006. J'ai une pensée particulière pour Georges Sarre qui a tenu bon à la direction du parti pendant ces années difficiles. Je n'oublie rien des services éminents que Georges a rendus et je sais pouvoir compter sur son jugement et son expérience dans les fonctions qu'il exercera demain à mes côtés comme secrétaire national aux relations extérieures. Hommage et honneur à ceux qui nous ont quittés et qui laissent derrière eux une trace qui ne s'effacera pas : Nicole Morichaud, conseillère régionale d'Ile de France, infatigable militante du CERES, de Socialisme et République, du MDC et du MRC, et Jean-Louis Dieux, Conseiller Régional de P.A.C.A, pilier du Mouvement depuis toujours.

     

    Un nouveau départ était nécessaire après l'échec de 2007 qui a illustré l'impréparation idéologique et politique de la gauche dans son ensemble, quelque effort que nous ayons fait pour y remédier.

     

    http://www.chevenement.fr/Un-nouveau-cap_a634.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=36396&

     


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    Banquet républicain de Gauche Avenir, à Choisy le Roi, le lundi 5 mai 2008.

     

    La gauche est solidement installée dans le paysage local mais elle ne peut oublier qu'elle a échoué à trois reprises à conquérir le pouvoir d'Etat, à l'occasion des élections présidentielles de 1995, 2002 et 2007. Cette incapacité est-elle rédhibitoire ?

     

    I - La gauche est placée devant un grand défi : la conquête du pouvoir d'Etat.

     

    1. La politique engagée par Nicolas Sarkozy répond à un dessein illusoire : celui d'adapter <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> à la mondialisation

     

    L'abaissement du coût du travail est une impasse pour <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> comme pour l'Europe. Ce n'est pas de cette manière que nous restaurerons notre compétitivité face à <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Chine">la Chine</st1:PersonName> , l'Inde, etc. On nous donne la politique allemande en exemple. Cette politique de compression des coûts s'exerce au détriment des autres pays européens. Elle est de plus en plus rejetée en Allemagne. La politique de Nicolas Sarkozy ne prépare pas l'avenir. Elle tue la croissance. Elle ruine la solidarité. Elle ne répond pas à l'exigence d'un effort partagé.

     

    http://www.chevenement.fr/Un-nouveau-depart-pour-la-gauche_a610.html?PHPSESSID=76f830df1e5e2b6ac3fa05b68ca0a630


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    Le Président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName> a complètement abandonné l'idée qu'avant d'adapter <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> à une mondialisation dont il reconnaît lui-même le caractère déraisonnable, en évoquant un quadruple choc (du dollar, des subrpimes, du pétrole et des matières premières), il fallait changer les règles du jeu : prendre les moyens de lutter contre l'euro cher, protéger l'Europe contre des concurrences déloyales, mettre en oeuvre des politiques industrielles audacieuses.

    Le Président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName>, en quittant la posture de l'indépendance nationale, a renoncé à parler clair sur le dollar aux Etats-Unis et sur le yuan à <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Chine. En">la Chine. En</st1:PersonName> faisant approuver le calamiteux traité de Lisbonne, pour les beaux yeux de Mme Merkel, il a renoncé à réorienter la construction européenne dans un sens plus conforme aux intérêts de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France. C'est">la France.</st1:PersonName>

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France. C'est">C'est</st1:PersonName> toute la partie volontariste de son programme électoral, celle que lui avait souflée Henri Guano, qui tombe à l'eau. Prendre les agences de notation comme boucs émissaires de ce renconcement relève d'une dérobade assez comique. « Notre capitalisme », explique le Président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName>, n'est pas moral. La belle découverte ! Et que nous propose Nicolas Sarkozy ? « Nous sommes dans un contexte international défavorable : raison de plus pour accélerer ». Le changement se réduit à 55 réformes visant à durcir la concurrence. Les renards apprécieront. Le poulailler, lui, a compris à quelle sauce il allait être mangé.

    Quant au Président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName>, plus il accélerera, et plus il créera un fossé d'incompréhension entre lui même et l'opinion publique. Celle-ci ne peut comprendre le langage de l'adaptation passive à une mondialisation libérale désormais entrée en crise.

     

    http://www.chevenement.fr/Nicolas-Sarkozy-le-renoncement-face-a-la-mondialisation-liberale_a608.html?PHPSESSID=6b9a6253679a63fdfa36b0f21c157755

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  • <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France"> </st1:PersonName>

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France">La France</st1:PersonName> a cru trouver en M. Sarkozy sinon un sauveur du moins un Président réformateur capable de limiter la casse face aux dégâts de la mondialisation. Elle découvre aujourd'hui non sans effroi l'impasse dans laquelle l'a entraînée son élection.

     

    I - Un tsunami barre l'horizon

     

    1) De sombres craquements se font entendre de toutes parts : entrée en récession de l'économie américaine, euro à plus de 1,50 dollar, pétrole dépassant les cent dollars le baril, faillite et renflouement par des fonds souverains étrangers ou directement par la puissance publique, d'institutions financières prestigieuses : le fond Carlyle et les banques Citigroup, Merill Lynch et Bear Stearns aux Etats-Unis, Northern Rock en Grande-Bretagne. C'est tout le système financier mondial miné par un endettement aussi gigantesque qu'inconsidéré qui découvre sa fragilité.

    2) Les prévisions de croissance en Europe et en France doivent être précipitamment revues à la baisse. Le candidat Sarkozy se flattait de ramener « avec les dents » un point de croissance supplémentaire. C'est avec, au mieux, un point de croissance en moins que le nouveau Président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La République">la République</st1:PersonName> va devoir compter. Loin de remettre en cause les contraintes européennes, M.Sarkozy a négocié sans aucune contrepartie et fait adopter, en catimini, un traité de Lisbonne qui reprend la substance de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Constitution">la Constitution</st1:PersonName> européenne. Ce traité entérine l'impuissance d'institutions européennes déconnectées du suffrage universel face à la globalisation financière ainsi que la perte d'influence de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France">la France</st1:PersonName> par rapport à l'Allemagne dans les votes au Conseil des ministres européen. En acceptant que notre pays ne pèse plus que les trois quarts de son partenaire principal en Europe, le Président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La République">la République</st1:PersonName> a mis fin à la parité fondatrice qui, pendant un demi-siècle, avait assuré un développement relativement équilibré de la construction européenne. Presque simultanément, Madame Merkel a mis son veto au projet d'Union pour <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Méditerranée">la Méditerranée</st1:PersonName> ou plus précisément l'a vidé de sa substance en l'inscrivant dans le cadre communautaire et en le privant de tout financement supplémentaire.

     

    http://www.chevenement.fr/Un-contenu-et-un-chemin-pour-la-creation-d-un-grand-parti-de-toute-la-gauche_a595.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=33640&

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    Vendredi 4 avril à 18h

     

    Il répondra aux questions d'Eric Hacquemand (Le Parisien), Bruno Jeudy (Le Figaro) et Loïc Barrière (Radio Orient) entre 18h et 19h.

    L'émission est rediffusée dimanche 6 avril à 19h et pourra être réécoutée pendant 1 semaine à cette adresse.

     

    http://www.radioorient.com/


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