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    Selon la presse, Madame Alliot-Marie prévoit de relancer une forme de police de proximité « proche des gens » dans les quartiers les plus difficiles ». Je me réjouis de voir que, comme bien souvent, on rend hommage à mon action longtemps après que je l'aie entreprise. Il faut toutefois rappeler que la police de proximité ce n'est pas seulement une politique de territorialisation, c'est une police qui est à la fois préventive, dissuasive et répressive. A cet égard, elle exerce pleinement ses prérogatives de police judiciaire, participe aux renseignements, met en œuvre les techniques de la police scientifique technique. Enfin, une dimension importante est le suivi et l'aide aux victimes.

    Cette police de proximité n'est pas tombée du ciel : cinq circonscriptions expérimentales avaient été désignées en 1998 et 62 en 1999.

    La « polprox » a été lancée en juin 2000 pour ces 62 grandes circonscriptions ; la seconde vague a été lancée en 2001 et la troisième pour les plus petites circonscriptions en 2002. Dans celles-ci on aurait peut-être pu faire l'économie de la police de proximité.

    Madame Alliot-Marie ferait bien de ne pas recourir à des expérimentations dans la seule Seine-St-Denis mais d'étendre son action à d'autres circonscriptions de police : en région parisienne, dans le Rhône, les Bouches du Rhône, le Bas-Rhin, etc.
    Au total, je me réjouis de cette inflexion mais je jugerai aux actes.

     

    http://www.chevenement.fr/index.php


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    Les conclusions d'un rapport inédit rédigé fin 2006 sur les relations entre police et population en Seine-Saint-Denis ont été révélées par l'AFP, samedi 2 juin. Le constat est accablant : évoquant un "climat d'insécurité permanent" , l'Institut national des hautes études de sécurité (INHES), auteur du rapport, souligne un "décalage" entre la "suractivité permamente" de la police et les "réalités subies par la population". A tel point que les auteurs parlent d'une "césure" entre la police et la population dans le département.

    Le document a été commandé par le préfet de Seine-Saint-Denis à l'INHES, un organisme qui dépend du ministère de l'intérieur, mais jamais rendu public officiellement. En déplacement dans l'Essonne, Ségolène Royal s'est insurgée contre le fait que ce rapport ait été "caché aussi longtemps", évoquant "des vérités qui dérangent".

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    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-918328,0.html 

     

    [Merci à Nicole]


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    L'ancien ministre de l'Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, s'est élevé vendredi contre "l'idée que la police française fait ce qu'elle veut", après le rapport sur la mort, en octobre 2005, de deux jeunes gens électrocutés à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
    "La police française est soumise à de très nombreux contrôles, le rapport de l'IGS le manifeste. Il faut bien évidemment aller plus loin, mais je voudrais combattre l'idée que la police fait ce qu'elle veut. Ce n'est pas vrai", a déclaré M. Chevènement sur Europe 1.
    Le candidat MRC à la présidentielle a souligné que "dans la police française, il y a beaucoup de sanctions, presque 5.000 par an".
    Selon M. Chevènement, le ministre de l'Intérieur "Nicolas Sarkozy a eu grand tort de supprimer la police de proximité, qui permettait aux policiers de mieux connaître la population et d'éviter en quelque sorte des confrontations brutales".
    Dans son rapport, l'Inspection générale des services a établi que les deux jeunes, dont la mort avait mis le feu aux poudres dans les banlieues, ont bien été "poursuivis" par les policiers, qui ont fait preuve, selon la "police des polices", de "légèreté" dans leur comportement. [dépêche AFP]<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

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