• « Les Libanais très irrités par l´initiative française en Syrie » JEAN-PIERRE PERRIN

    «Nous ne sommes pas des infirmières bulgares.» La formule est de Walid Joumblatt, qui l´a employée dernièrement devant quelques proches pour qualifier la politique française lors de l´élection présidentielle libanaise. Ce que le chef druze sous-entendait, c´est que Nicolas Sarkozy a cherché à marquer des points sur le dos du Liban par un nouveau coup diplomatique, à l´image de celui qui avait permis la libération des Bulgares retenus en otages en Libye par le colonel Kadhafi.

    Pendant que le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, se trouvait dans la capitale libanaise, du 18 au 22 novembre, pour trouver une solution à la crise qui laisse le Liban aujourd´hui sans président, le chef de l´Etat français avait envoyé à deux reprises ses proches, Jean-David Levitte et Claude Guéant, à Damas en Syrie. Leur mission était de demander au président Bachar al-Assad d´inciter ses féaux libanais, notamment le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, le président du Parlement, Nabih Berri, et le général chrétien, Michel Aoun, à ne pas mettre en danger le scrutin présidentiel.

     

    http://www.liberation.fr/actualite/monde/294597.FR.php

    [Merci à Nicole]


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