• La reconquête par la gauche de l'électorat populaire, voilà l'objectif excellemment fixé par Ségolène Royal samedi. Sa personnalité, déjà, contribue, selon les sondages, à les séduire plus que le prêchi-prêcha traditionnel des militants, peut-être juste dans le fond, mais usé dans la forme. Il faut recréer un espoir, comme dans les années soixante-dix, mais cet espoir ne peut plus venir d'une « alliance de sommet ». Il ne peut venir, pour le moment, que de la base ou plus exactement d'une dialectique entre la base et la candidate. C'est ainsi que la confiance peur revenir. On m'objectera que ce rapport entre la candidate et le peuple n'est pas dénué d'une certaine religiosité, dans une société pourtant « sortie de la religion », selon l'excellente expression de Marcel Gauchet.


     


    Lire la suite: http://www.chevenement.fr/Segolene-structurante_a135.html


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    Un "gouvernement économique" de l'Europe piloté par les pays de la zone euro.



    Dans un raccourci saisissant de 150 pages, La faute de M. Monnet, Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre, président du Mouvement Républicain et Citoyen, explique à ceux qui sont trop jeunes pour l'avoir vécue ce que fut vraiment l'histoire de la construction européenne depuis la seconde guerre mondiale. Cette histoire ne fut pas tout à fait celle que l'on imagine. Beaucoup se demandent pourquoi la construction européenne, projet politique pourtant unique au monde et qui devrait susciter l'enthousiasme provoque tant de réticences et même de révoltes. Ils pourront en lisant ce livre commencer à le comprendre.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>http://automatesintelligent.blog.lemonde.fr/2006/12/16/la-faute-de-m-monnet-par-jean-pierre-chevenement/ </o:p>

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    L'Europe de Jean Monnet, avant tout économique, s'est dissoute dans <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la mondialisation. De">la mondialisation. De</st1:PersonName> là naissent son incapacité à peser et sa progressive marginalisation. La dissolution de l'Europe économique a commencé avec la libre circulation mondiale des capitaux prévue dans l'Acte unique de 1986 et effective dès 1990. Les réglementations nationales ont disparu. L'espace européen a laissé la place à la mondialisation financière. Six ans plus tard, l'adoption du traité de Maastricht s'est traduite par l'abrogation de la " préférence communautaire " au profit d'un libre-échange mondial. Cette option s'est concrétisée à la conférence de Marrakech de 1995 fondant l'OMC et sacralisant aussi bien le multilatéralisme planétaire que la prédominance des règles commerciales sur toute autre forme de normes internationales, notamment sanitaires, sociales ou environnementales.

    http://www.chevenement2007.fr/Stopper-la-marginalisation-de-l-Europe_a133.html?PHPSESSID=821426c30a11e545edad77929ec29358

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  • Prévue pour 2009, la libéralisation totale du courrier domestique est une aberration.



    QUOTIDIEN : vendredi 15 décembre 2006



    Gilles SAVARY vice-président de la commission des transports et du tourisme, député au Parlement européen (PSE).



    Engagé par les directives des 15 décembre 1997 et 10 juin <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter w:st="on" ProductID="2002, l">2002, l</st1:metricconverter>'achèvement du marché intérieur européen des services postaux aborde une ultime étape : la libéralisation totale du courrier domestique à l'horizon prévu du 1er janvier 2009.



    Les postes européennes ne disposent plus, depuis 2002, que d'un monopole résiduel sur le courrier domestique, jusqu'à <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="50 grammes">50 grammes</st1:metricconverter>. C'est ce «domaine réservé» que la Commission européenne, conformément au calendrier fixé par la directive de 2002, propose de supprimer d'ici deux ans, pour parachever la construction du marché intérieur postal.



    http://www.liberation.fr/rebonds/223341.FR.php


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Emmanuel Todd a justement signalé ce matin dans son exposé à la Conférence sur l'emploi et les revenus l'énorme tabou qui pèse sur la question du libre-échange.

    Les économistes institutionnels (ainsi « le Cercle des économistes », dans un petit essai intitulé Politique économique de droite, politique économique de gauche, aux éditions Perrin) nous expliquent savamment qu'il faut « donner leur juste place aux contraintes ».
    Ils les citent : l'ouverture croissante aux échanges avec les pays émergeants à coûts salariaux faibles, la concurrence fiscale et la limitation des déficits publics qui imposent de revoir les dépenses publiques, les normes européennes résultant des accords internationaux et du poids des actionnaires étrangers, l'impossibilité de changer le mandat de la Banque Centrale Européenne, etc.
    <o:p> </o:p>

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    http://www.chevenement2007.fr/index.php?action=article&numero=130&preaction=nl&id=3345999&idnl=17297&


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