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    "Ca devient du harcèlement moral." Ce cadre de préfecture, dans un département rural, ne mâche pas ses mots. Pour tenir les objectifs -Brice Hortefeux a fixé à 25000 le nombre d'étrangers en situation irrégulière à expulser avant la fin de l'année- il faut nourrir une machine administrative et judiciaire d'une complexité inouïe. Les préfets mettent la pression sur les troupes. A tous les étages. Il faut aller chercher les immigrés en situation irrégulière dans les coins les plus reculés. Pour un résultat final peu probant. Après les policiers, les gendarmes et les magistrats, les agents des préfectures expriment leur nausée.

    Voici son témoignage: Nous sommes en situation de harcèlement moral. Cela fait en gros cinq ans que cela dure (depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy Place Beauvau, ndlr). Dans notre petit département, le taux d'immigrés dans la population est inférieur à la moyenne nationale. Nos objectifs sont peu élevés par rapport aux grandes villes . Pourtant, même chez nous, tout le monde craque au bureau des étrangers. Pourquoi? Procéder à l'expulsion des étrangers est dur humainement. Surtout quand il s'agit de démunis -soit la quasi-totalité d'entre eux. Il y a aussi les convictions personnelles de chacun en la matière.

    http://www.rue89.com/2007/10/05/expulsions-le-temoignage-du-malaise-dans-les-prefectures


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    Jean-Pierre Chevènement invité de l'émission « Parlons-en »

    Sur la chaîne parlementaire

    Dimanche 7 octobre à 16h30  

    Le thème de l'émission est consacré aux Renseignements généraux.

    Autres invités : Charles Pasqua, ancien ministre de l'Intérieur et Rémy Bellon, journaliste à AFP, auteur d'un livre à paraître sur les RG.

     

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    Jean-Pierre Chevènement invité de France 5 dans l'émission Chez FOG (Frantz-Olivier Giesbert)

    Samedi 6 octobre à 17h55  

    Thème :  « L'école »

    Invités : Xavier Darcos, ministre de l'éducation nationale et Jean-Robert Pitte, président de l'Université Paris-IV-Sorbonne.

    [Merci à Nicole]


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    L'adhésion à Nicolas Sarkozy traduit une envie des Français de sortir du marasme. Ce qui garantit un sursis au Président, mais pas forcément un succès.  La dernière campagne électorale a été jugée (par Jean-Pierre Le Goff dans le numéro d'octobre du Débat) comme une catharsis : le débordement imprévu, en principe libérateur, d'idées et de sentiments refoulés par les électeurs. Dans notre cas, ce que l'on ne s'avouait pas, du moins en politique, mais dont on était obsédé, est la profondeur de l'échec que connaît <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName>, incapable de s'adapter ou de se refaire, de se résigner aussi bien que de répliquer face à un monde nouveau, décentré et déconcertant.
    Depuis des décennies, le politique empêchait qu'un aveu libérateur vienne au centre de la conscience collective, il préférait orienter l'esprit public vers des «remédiations » ou des compensations imaginaires dont l'Europe sociale aura été, chez les socialistes du moins, l'alibi. Cette fois, les principaux candidats ont choisi de se présenter d'abord en Français inquiets pour leur pays et pleins de compassion pour leurs compatriotes. Ils se sont effectivement « rapprochés des citoyens » dans la mesure où ils se sont immergés dans le désarroi commun, renonçant pour cela à la posture et à la fonction essentielle du politique : affronter la situation, l'expliquer, proposer une solution articulée, ce que l'on appelle un programme.

    http://www.marianne2.fr/Suite-francaise-1-Au-miroir-de-Sarkozy_a78865.html?PHPSESSID=ed88f1d21e79238cde4682e25fd81dd9 

    [Merci à Nicole]


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    Paris, le 27 août, conférence des ambassadeurs. Abordant l'épineuse question de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Turquie" w:st="on">la Turquie</st1:PersonName>, Nicolas Sarkozy tient des propos qui, dans sa bouche, prennent une résonance singulière. "<st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> ne s'opposera pas à ce que de nouveaux chapitres de la négociation entre l'Union et <st1:PersonName ProductID="la Turquie" w:st="on">la Turquie</st1:PersonName> soient ouverts", dit-il devant une assistance médusée.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    Le refus de l'entrée de <st1:PersonName ProductID="la Turquie" w:st="on">la Turquie</st1:PersonName> dans l'Union semblait pourtant réglé. Association oui, adhésion non : Nicolas Sarkozy en avait fait une question de principe, lors de notre débat. Quelques mois plus tard, frappé par un principe de réalité jusqu'alors nié, il dessine une perspective radicalement différente. La fermeture qu'il prônait se voit du jour au lendemain disqualifiée. On pense même à supprimer le référendum obligatoire préalable à une éventuelle adhésion. Pour <st1:PersonName ProductID="la Turquie" w:st="on">la Turquie</st1:PersonName>, tout redevient possible !

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-961576,0.html


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