• REUNION NATIONALE


    de la C2R


    Le samedi 7 octobre à PARIS




     Grand débat général sur les thèmes suivants :



    1 - L'Europe : Les résultats des référendums français et néerlandais, qui marquaient une forte défiance des peuples vis-à-vis de la forme néo-libérale prise par l'Union Européenne depuis plusieurs décennies, a suscité une vague de désenchantement en Europe. Est-il vraiment nécessaire de relancer le débat sur un projet de constitution ? Ne faut-il pas plutôt rechercher quelles pourraient être les priorités de l'action future de l'Europe ? L'énergie, les services publics en réseau, l'effort de recherche, la formation, la politique monétaire, la compétitivité du travail, ne sont-ils pas des sujets de coopération urgents entre Etats européens ? Si tous les Etats ne ressentent pas en même temps les mêmes urgences, ne faut-il pas mettre en place des coopérations renforcées entre ceux qui sont décidés, quitte à accueillir les autres plus tard ?Quelles règles nouvelles et souples y a-t-il lieu d'envisager ?



    2 - L'Etat : Notre pays, dans lequel la politique tient toujours une grande place, semble tétanisé voire paralysé face aux coups de boutoir de la superpuissance américaine et de la mondialisation ultra-libérale. Au prix de quels changements l'Etat peut-il retrouver, dans un contexte radicalement nouveau, son rôle d'impulsion dans la vie économique et sociale du pays ? Le patriotisme économique est-il un slogan vide de sens ? A quelles conditions une telle orientation peut-elle avoir une pertinence ? Comment réformer l'Etat pour le rendre plus efficace, au lieu de l'affaiblir ? Les institutions sont-elles responsables de la crise de l'Etat ? Comment revivifier le débat public et la forme républicaine de l'Etat ? Comment (re)construire l'Etat stratège ?



    3 - Emploi, travail, salaires : Les vingt dernières années ont vu, dans les pays occidentaux, s'accroître la part des revenus de la rente au détriment des revenus du travail. Comment revaloriser le travail, sans se payer de mots ? Comment lutter efficacement, et autrement que par des protestations « morales », contre les délocalisations vers les pays à très faible niveau des salaires ? Comment retrouver le cercle vertueux d'un haut niveau de productivité du travail qui entraîne un accroissement des rémunérations et par suite, un surplus de croissance ? Comment traiter la question des rémunérations patronales excessives dans les grands groupes industriels, qui ne rémunèrent aucun risque ? Ne faut-il pas substituer l'objectif de retour au plein emploi à celui de la réduction de la durée du travail ? Ne faut-il pas mieux différencier revenus du travail et revenus de l'assistance ? Comment recentrer les politiques sociales sur l'idée de solidarité, alors qu'elles sont de plus en plus fondées sur le retour à la charité ?



    4 - L'accès à la citoyenneté : Le pouvoir d'attraction de la République française, à l'intérieur comme à l'extérieur, s'érode, au point que certains évoquent l'échec ou la fin du modèle républicain. Comment lutter contre le défaitisme des élites internationalisées ? Qu'est-ce qu'un citoyen français aujourd'hui ? En quoi le modèle républicain est-il une réponse aux difficultés de l'heure, de la guerre des civilisations à l'anomie ultra-libérale ? Comment développer la laïcité comme une force d'attraction universelle ? Quels changements profonds sont rendus nécessaires pour renouer avec l'égalité des chances, quelles que soient nos origines ?Par quelles voies refaire du mot « citoyen » le nom d'un acteur de premier plan de la République, et non plus un simple adjectif accolé à n'importe quelle réalité ?



    A très bientôt.


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    VOTER POUR LES PRESIDENTIELLES

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    Et vous ?

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    Scoop : CHEVENEMENT est déjà 4ème !!

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    http://www.presidentielle-2007.net/sondage-quel-president-1.php


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    «L'idée d'accueillir plus facilement les étudiants dans certaines branches utiles au Sénégal peut être une bonne idée. Mais pour le reste, ces accords vaudront surtout par leur application» Le ministre de français l'Intérieur Nicolas Sarkozy a signé samedi à Dakar avec son homologue sénégalais Ousmane Ngom, un accord sur la gestion des flux migratoires, appelé «accord d'immigration concertée». Notre invité, Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de l'Intérieur et président d'honneur du Mouvement République et citoyenneté, donne son point de vue sur la politique actuellement menée par le ministère de l'Intérieur et, plus globalement, sur les débats qui animent la France en cette période de pré-campagne électorale.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>


    Ecouter l'émission : http://www.rfi.fr/actufr/articles/081/article_46369.asp


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    Jean-Pierre Chevènement sera l'invité de RFI, lundi prochain 25 septembre,


    dans le Journal à 8h15, pour dix minutes, avec Frédéric Rivière


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  • L'avant-campagne présidentielle s'est emparée de la question de la carte scolaire. Nicolas SARKOZY a tout bonnement proposé sa suppression pure et simple. Ségolène ROYAL a évoqué son aménagement ou son assouplissement. Les débats qui s'organisent autour de ces prises de position mêlent souvent la pure tactique, le double langage et la mauvaise foi. Il est utile d'y voir clair.
    La carte scolaire date de 1963 : elle a été mise en place en même temps que la création des collèges d'enseignement secondaire (les CES). Il s'agit de la fixation d'un périmètre à l'intérieur duquel toutes les familles qui résident doivent envoyer leurs enfants dans un établissement scolaire donné.
    Si la question est aujourd'hui posée, c'est pour au moins deux raisons, l'une liée aux pratiques personnelles et familiales des couches moyennes supérieures, l'autre résultant d'une analyse lucide de la réalité. Pour la première, il est clair que les couches moyennes supérieures ont engagé depuis longtemps la course au contournement de la carte scolaire. La prise de position contre la carte scolaire est donc une forme d'autojustification. Quant à la seconde, il est clair que, dans sa forme actuelle, elle a sans doute épuisé sa capacité de lutte contre les inégalités. En effet, la constitution de ghettos urbains conduit à enfermer dans certains établissements les enfants des classes populaires, notamment issues de l'immigration, qui deviennent des établissements « déclassés ».
    Les « zones d'éducation prioritaire » mises en place en 1982 visaient à tenir compte de cette réalité en affectant des moyens supplémentaires dans les établissements qui y sont situés. Mais force est de constater que, si certains établissements ont pu ainsi se redresser, ce n'est pas le cas partout. Et, en tout état de cause, les ZEP tenaient compte des inégalités entre établissements plus qu'elles ne les combattaient.
    La suppression pure et simple est une mesure d'inspiration « ultra-libérale », qui vise, au nom des limites de cette politique, à redonner bonne conscience à chacun et à laisser chacun, en fonction de ses moyens et de ses relations, trouver les « bons établissements » pour ses enfants. Elle doit être combattue.
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>C'est à son aménagement qu'il faut se consacrer, par une politique de requalification des établissements déclassés. Plusieurs pistes peuvent être explorées.
    <o:p> </o:p>1 - L'affectation des bons élèves des classes populaires dans des établissements qui constituent des filières de réussite est possible grâce au développement des internats, qui est absolument nécessaire.
    <o:p> </o:p>2 - Il est nécessaire de mettre en œuvre la proposition de Patrick Weil qui consiste à décider l'affectation d'un pourcentage fixe des meilleurs élèves de chaque établissement (par exemple, 5%) dans les filières sélectives de l'enseignement supérieur. L'accès aux classes préparatoires aux grandes écoles, par exemple, serait ouvert à autant d'élèves du lycée de Calais ou d'Aubervilliers que des grands lycées réputés. C'est un moyen de redonner de l'attractivité à tous les établissements.
    <o:p> </o:p>3 - Une politique volontariste de répartition des options « rares » en direction des collèges et des lycées situés en ZEP serait aussi de nature aussi à redonner de l'attractivité à ces établissements.
    <o:p> </o:p>4 - Il pourrait aussi être envisagé un système de double affectation, en tablant d'abord sur le volontariat, de professeurs affectés dans des collèges de centre-ville ou dans des « grands lycées », qui pourraient effectuer une partie de leur service dans un établissement situé en ZEP, tout en restant titulaires de leur poste.

    5 - Il  pourrait être expérimenté dans une académie une forme de « busing » à la française. Il est rappelé que le busing désigne, dans certains Etats américains, la politique qui consiste, de façon volontariste, à transporter les élèves pour assurer la « mixité sociale » (et, en l'occurrence, aux Etats-Unis, la mixité raciale) des différents établissements. Mais les conditions de réussite d'une telle expérience doivent être soigneusement réunies.



    Ces mesures, qui peuvent être discutées, pourraient être de nature, avec d'autres (ce n'est pas exhaustif), à  Il faut placer les parents dans une autre situation que celle d'éviter les mauvais établissements et de rechercher par la débrouille ceux qui sont supposés les meilleurs. C'est la qualité de l'enseignement dans son ensemble qu'il faut reprendre.



    Patrick Quinqueton


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