• <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Le Figaro Magazine - Pourquoi la mondialisation fait-elle peur aux Français ?
    Jean-Pierre Chevènement - Elle ne fait pas peur à tout le monde. Il y a ceux qui en profitent, des multinationales qui font des bénéfices à l'étranger et les plus fortunés qui effectuent des placements avantageux. Mais une majorité de Français, soucieux de l'avenir du pays, ressentent une profonde inquiétude. Nous sommes structurellement affrontés à des pays à très bas coûts salariaux, et qui ont une capacité technologique et scientifique égale à la nôtre, <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Chine">la Chine</st1:PersonName> et l'Inde. Nous n'avons pas, au contraire des Etats-Unis, l'extraordinaire avantage d'une monnaie mondiale comme le dollar qui leur permet de vivre en déficit, c'est-à-dire à crédit. Enfin, l'Europe a anéanti le tarif extérieur commun, il n'y a plus de préférence européenne. En 1972, la moyenne des droits de douane était de 14,5%, elle est actuellement de 1,5%. L'Europe a vécu cinq siècles sur une position de rente objective. Tout cela est terminé. Je ne pense pas que cela puisse être toléré sans que l'Europe ne rétablisse une forme de préférence communautaire ou, en tout cas, qu'elle se donne les moyens d'une croissance plus forte. Rappelons qu'elle est aujourd'hui la lanterne rouge de la croissance mondiale.

    http://www.chevenement.fr/Jean-Pierre-Chevenement-et-Pierre-Lellouche-debattent-dans-Le-Figaro-Magazine-de-la-France-dans-la-mondialisation_a244.html?PHPSESSID=a14b7704cfdcf5dedb20281fd9ee3096


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  • Dimanche 4 mars à 8h50 <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    <o:p> </o:p>

    Jean-Pierre Chevènement est l'invité de Rolland Mihail dimanche 4 mars à 8h50.
    L'émission sera podcastée sur ce blog.


    Le site de France Inter


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  • L'Airbus A 350 ne pourra être développé sans la contribution des Etats.

    Le plan d'économies annoncé par Louis Gallois ne permet pas ce financement. Quand j'entends M. Sarkozy déclarer dans sa conférence de presse d'hier : « Les Etats ne sont pas les actionnaires les mieux avisés », je me demande si je rêve. Est-ce que M. Arnaud Lagardère et M. Forgeard qui ont vendu leurs actions avant que soient révélées les difficultés de l'A 380 sont « des actionnaires avisés » ? Pour ce qui est de la gestion de leur patrimoine personnel certes ! Mais pour l'avenir de l'entreprise EADS – Airbus certainement non !

    LIRE la suite : http://www.chevenement.fr/Airbus-le-role-necessaire-de-l-Etat-republicain_a242.html


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  •  

    François BAYROU est homme sympathique. Il est honnête. Il est constant.

    Dans le paysage politique français actuel, ces quelques vertus valent consécration.

    Et l'homme qui les porte mérite pour cela respect.

    Cependant, François BAYROU tente aujourd'hui un marivaudage, certes non dénué de talent, qui se révèle pour le moins osé pour ne pas dire déplacé.

    Ce « pas de deux » avec l'opinion, acquise  à la critique toute naturelle des excès du libéralisme, doit nous interroger.

    Comment peut-on dénoncer le libéralisme outrancier et participer au soutien quasi-constant d'une majorité parlementaire qui lui est dévouée ?

    Comment affirmer la nécessité d'un modèle équilibré et soutenir - encourager encore aujourd'hui - un texte constitutionnel européen attaché au triomphe du « tout marché » ?

    Il y a là des contradictions essentielles - certes habituelles de la démocratie chrétienne - dont on devine les limites comme les dangers nombreux.

    Il ne suffit pas, en effet, de proclamer l'Homme comme priorité.

    Faut-il encore refuser d'échafauder une société de la concurrence effrénée, de servir de porteur d'eau aux libéraux les plus acharnés.

    Véritable béquille humaniste d'une droite déshumanisée, François BAYROU tente une démarche qui ne peut que choquer !

    Est-elle consciente ou bien désespérée ?

    François BAYROU est homme sympathique, mais il est avant tout un homme qui a su renoncer.

    Et si ses rodomontades  contre des médias manipulés sentent bon la liberté, une fois le maintien de son groupe parlementaire assuré, ces bravades apparaîtront comme de simples colifichets.

    Tout dans ces actes - depuis les vingt dernières années - peut en témoigner : François BAYROU a toujours assuré le triomphe de la droite libérale, qui se contente alors d'avancer masquée.

    Pire, François BAYROU annonce une Europe des régions fédérées, la fin de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> et de son unité.

    Comme résistance à la puissance du Marché, à ses multiples relais, on fait mieux y compris au fin fond de nos belles Pyrénées.

    Le subterfuge est bien grossier, mais certains - honnêtes français à la recherche d'une justice sociale à refonder - peuvent être abusés.

    Comment dès lors ne pas dénoncer ce piège éhonté, typique d'un courant de pensée que François BAYROU s'honore d'incarner ?


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