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    Le Kosovo entend proclamer son indépendance, réclamer son entrée aux Nations unies, l'adhésion à l'Union européenne et des crédits qui vont avec. Volonté comprise de beaucoup qui se préparent déjà aux cérémonies de reconnaissance, aux embrassades, au grand concert avec chœur et trilles et à l'exécution de la 9e Symphonie de Beethoven. On comprend cette inclination devant le principe d'autodétermination et bien peu discuteront de l'issue d'un référendum sur une possible indépendance. Rien d'étonnant. La nature humaine est ainsi faite que si l'on consulte de par le monde d'innombrables groupes plus ou moins organisés, on enregistrera autant d'émouvantes aspirations à la sécession et à l'indépendance, d'autant mieux étayées qu'une puissance extérieure, disposant de quelques moyens, paraît déjà toute prête à vous aider.

     

    http://www.chevenement.fr/L-independance-du-Kosovo-minerait-l-equilibre-europeen_a506.html?PHPSESSID=98a2e34a524d106dd996e665ec099e70


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    "Le président paraît culturellement incapable de saisir ce que peut être la souffrance des gens au chômage, des gens qui sont en permanence sous surveillance policière."

     

    Christian Delorme, prêtre dans la banlieue lyonnaise, initiateur de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Marche" w:st="on">la Marche</st1:PersonName> pour l'égalité en 1983 et ex-membre du Haut conseil à l'intégration (1996-2002)

     

    Que vous inspirent les événements qui se sont déroulés à Villiers-le-Bel ?

    Les violences de Villiers-le-Bel s'inscrivent, en fait, dans une longue histoire. Il y a une trentaine d'années, les jeunes des banlieues se soulevaient déjà contre la police quand ils avaient le sentiment qu'une injustice insupportable était commise à leur encontre. Je me souviens, ainsi, d'émeutes dans des quartiers de Villeurbanne et de Vaulx-en-Velin (Rhône), à une époque - sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing - où l'on expulsait facilement hors de France des jeunes qui avaient grandi ici.

    Les motivations des jeunes de banlieue en 1983, lors de <st1:PersonName ProductID="la Marche" w:st="on">la Marche</st1:PersonName> pour l'égalité, diffèrent-elles de celles qui animent les cités aujourd'hui ?

    Mais complètement ! Il y a vingt-quatre ans, les jeunes criaient leur peur d'être tués par des policiers. D'ailleurs, le premier slogan qui a été imaginé pour la marche était : "Arrêtez de tirer, on n'est pas des lapins." Au début des années 1980, beaucoup de gamins se sont fait tuer par les forces de l'ordre après une course-poursuite ou un vol d'autoradio. Désormais, ce type d'homicide a quasiment disparu, car la justice s'est enfin décidée à sanctionner sévèrement. La situation est différente aujourd'hui.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-987383,0.html 

     

    [Merci à Nicole]


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    Dans quel camp est la déception après la victoire du non à la réforme constitutionnelle préconisée par Hugo Chavez? Avec près de 51% des voix et 4,5 millions de voix, l'opposition vénézuelienne profite à la fois de la démobilisation des Chavistes qui étaient sur le pont depuis neuf ans et d'une stratégie légaliste impulsée par Teodoro Pettkoff, ancien ministre du gouvernement de droite de Rafaël Caldera.

    A l'extérieur du pays, un certain nombre de détracteurs du président Chavez doivent pourtant être embarrassés. Leur schéma de pensée les avait incités à présenter ce référendum comme "joué d'avance" et comme une étape dans la "dérive totalitaire" du "dictateur populiste". A-t-on déjà vu un dictateur perdre une élection à 300000 voix? A ce compte, beaucoup de pays aimeraient avoir un dictateur comme Hugo Chavez!

    Pas de nouvelle étape dans <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Révolution">la Révolution</st1:PersonName> bolivarienne

    Les raisons de la défaite de la gauche vénézuélienne sont multiples. D'abord, les Vénézuéliens sont très satisfaits de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Constitution">la Constitution</st1:PersonName> de 1999. Il est rare de parcourir un pays dans lequel les plus humbles peuvent citer les articles de leur Constitution et les invoquer face aux autorités locales pour faire respecter le droit social, environnemental ou les libertés individuelles.

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Constitution">La Constitution</st1:PersonName> "bolivarienne" de 1999 avait été abrogée par Pedro Carmona lors de son éphémère coup d'Etat d'avril 2002. L'opposition d'alors vouait aux gémonies ce texte constitutionnel, censé donner le pouvoir aux "singes", c'est-à-dire aux noirs et aux pauvres (qui sont souvent curieusement les mêmes).

     

    http://www.rue89.com/2007/12/04/hugo-chavez-la-paradoxale-defaite-des-neoconservateurs


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    Meeting sur le traité de Lisbonne !

     

    Ensemble exigeons un référendum !

     

    Vendredi 7 décembre à 20h30, à Belfort

     

    http://www.chevenement.fr/Meeting-sur-le-traite-de-Lisbonne-Ensemble-exigeons-un-referendum,-vendredi-7-decembre-a-20h30,-a-Belfort_a500.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=29078&

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

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    Des souverainistes de droite et de gauche se sont retrouvés hier contre le projet de «Constitution européenne bis».

     

    «Coup d'état», «haute trahison», «viol»... Les partisans d'un référendum sur le projet de «Constitution européenne bis» n'ont pas eu de mots assez durs, hier, contre la décision de Nicolas Sarkozy, conformément à ses engagements de campagne, de faire adopter le nouveau traité européen par la voie parlementaire. Pour l'occasion, Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la République" w:st="on">la République</st1:PersonName>, Marie-Noëlle Lienemann, député européen socialiste, ou Pierre Lefranc, ancien chef de cabinet du général de Gaulle, se sont retrouvés à la même tribune. À l'unisson, ils ont appelé tous les «républicains» à la «résistance».

    «Nous sommes à la veille d'un coup d'État. On est en train de violer la nation. Nous devons résister pour faire respecter la liberté du peuple», a lancé Pierre Lefranc, faisant allusion au référendum du 29 mai 2005 par lequel 55 % des Français avaient rejeté <st1:PersonName ProductID="la Constitution" w:st="on">la Constitution</st1:PersonName> européenne. «Même ceux qui ont été pour le oui doivent se dresser pour demander un référendum», a enchéri Marie-Noëlle Lienemann. «Les forces de gauche», a-t-elle dit, «ne peuvent pas refuser la parole au peuple».

     

    http://www.lefigaro.fr/politique/2007/12/03/01002-20071203ARTFIG00486-europe-affiche-ineditedans-le-camp-pro-referendum.php


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