•  

    François BAYROU est homme sympathique. Il est honnête. Il est constant.

    Dans le paysage politique français actuel, ces quelques vertus valent consécration.

    Et l'homme qui les porte mérite pour cela respect.

    Cependant, François BAYROU tente aujourd'hui un marivaudage, certes non dénué de talent, qui se révèle pour le moins osé pour ne pas dire déplacé.

    Ce « pas de deux » avec l'opinion, acquise  à la critique toute naturelle des excès du libéralisme, doit nous interroger.

    Comment peut-on dénoncer le libéralisme outrancier et participer au soutien quasi-constant d'une majorité parlementaire qui lui est dévouée ?

    Comment affirmer la nécessité d'un modèle équilibré et soutenir - encourager encore aujourd'hui - un texte constitutionnel européen attaché au triomphe du « tout marché » ?

    Il y a là des contradictions essentielles - certes habituelles de la démocratie chrétienne - dont on devine les limites comme les dangers nombreux.

    Il ne suffit pas, en effet, de proclamer l'Homme comme priorité.

    Faut-il encore refuser d'échafauder une société de la concurrence effrénée, de servir de porteur d'eau aux libéraux les plus acharnés.

    Véritable béquille humaniste d'une droite déshumanisée, François BAYROU tente une démarche qui ne peut que choquer !

    Est-elle consciente ou bien désespérée ?

    François BAYROU est homme sympathique, mais il est avant tout un homme qui a su renoncer.

    Et si ses rodomontades  contre des médias manipulés sentent bon la liberté, une fois le maintien de son groupe parlementaire assuré, ces bravades apparaîtront comme de simples colifichets.

    Tout dans ces actes - depuis les vingt dernières années - peut en témoigner : François BAYROU a toujours assuré le triomphe de la droite libérale, qui se contente alors d'avancer masquée.

    Pire, François BAYROU annonce une Europe des régions fédérées, la fin de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> et de son unité.

    Comme résistance à la puissance du Marché, à ses multiples relais, on fait mieux y compris au fin fond de nos belles Pyrénées.

    Le subterfuge est bien grossier, mais certains - honnêtes français à la recherche d'une justice sociale à refonder - peuvent être abusés.

    Comment dès lors ne pas dénoncer ce piège éhonté, typique d'un courant de pensée que François BAYROU s'honore d'incarner ?


    4 commentaires
  •  

    "Vous faites partie intégrante de la nation".
    "Vous n'êtes pas un problème mais une partie de la solution à nos problèmes"."J'ai envie que vous réussissiez. J'ai besoin de vous dans cette nouvelle France qui se lève. J'ai confiance en vos talents, vos générosités. Vous pouvez faire beaucoup pour <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName>",
    "Il faut de l'espoir mais il n'y aura pas d'"assistanat" et de "tutelle".
    "Il faut vous demander ce que vous vous pouvez faire. Je m'appuie sur votre énergie, c'est ça mon exercice du pouvoir ».<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Ségolène ROYAL


    votre commentaire
  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Edmund Phelps, prix Nobel d'Economie en 2006, formule dans Le Monde des 25 et 26 février, un diagnostic sévère mais que je crois juste : « L'Europe et <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> qui avaient cette tradition de la quête de la connaissance, de l'amour du changement, du défi intellectuel sont en train de la perdre. Bien entendu on peut toujours trouver des satisfactions exclusivement hors du travail. Mais je crois que c'est à terme un mauvais pari. »
    Comment, à cet égard, ne pas être préoccupé par la phobie antinucléaire qui constitue le noyau idéologique des Verts et de la mouvance écologique ? Yves Cochet parle « d'audace écologique », mais c'est une audace qui tourne le dos à l'avenir, à l'esprit de recherche, à la capacité de l'esprit de trouver des solutions aux problèmes de l'humanité. Ce serait quand même un immense progrès pour l'avenir du climat et pour l'humanité si <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> et l'Inde tiraient du nucléaire, qui ne rejette pas de gaz à effet de serre, 79 % de leur électricité, plutôt que de centrales à charbon fortement polluantes !

    <o:p> </o:p>

    Lire la suite : http://www.chevenement.fr/Technophobie-et-redressement-de-l-Europe-d-abord-vaincre-la-peur_a238.html?PHPSESSID=06b7d0996e25199ada3b0928a59a407c


    votre commentaire
  • "Alerte : Arrêtez de tacler Ségolène !" par Véronique Maurus

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>(...)</o:p>

    Reste la partie "expertise". C'est ici que le sentiment de "deux poids, deux mesures, selon que le candidat est de droite ou de gauche, homme ou femme" (Franck Lenoble, courriel) est le plus fondé. Car, si l'expertise s'est exercée dans les deux cas, elle n'a pas porté sur les mêmes domaines, reflétant des présupposés sur les candidats - incompétence d'un côté, machiavélisme de l'autre. "Il est acquis une fois pour toutes, note le docteur Elie Arié (Paris), que Ségolène Royal, étant une femme, est forcément incompétente : Nicolas Sarkozy peut, dans la seule émission sur TF1 du 5 février, parler de la moitié des salariés français qui gagnent le smic (le chiffre est de 17 %), du baril de pétrole à 90 dollars (il n'a jamais dépassé 78 dollars), de l'inflation qui était autrefois à 24 % en France (elle n'a jamais dépassé les 14 %), ce n'est pas lui qu'on traitera (d'incapable)."

    Vérification faite, M. Arié a raison, et Le Monde n'a pas relevé ces erreurs. Il n'a pas non plus tenté de chiffrer le programme du candidat UMP avant que Mme Royal ne soit accrochée sur ce thème, le 13 février - soit un mois après le discours d'investiture de M. Sarkozy. L'expertise à l'égard de ce dernier a porté sur ses relations avec la police, les fonctionnaires ou les syndicats, son QG, sa présence dans les banlieues, etc.

    (...)

    Lire l'article en son entier : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-875879,0.html


    votre commentaire
  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Je suis un universitaire à la retraite qui ne connaît aucun candidat. Homme de gauche, j'ai milité à la base de 1958 à 1962, au Parti socialiste unifié (PSU), pour rendre à la gauche sa dignité perdue pendant la guerre d'Algérie.

    Nicolas Sarkozy, qui me fait peur depuis longtemps malgré ses qualités, m'a inquiété un peu plus après son voyage à Washington. Les éléphants du Parti socialiste se sont auto-exclus : Lionel Jospin par sa déclaration d'abandon de la vie politique en 2002, sur laquelle il ne peut revenir ; Laurent Fabius a commis la grosse erreur de soutenir le non au référendum européen sans tenir compte des ouvertures que ce texte imparfait contenait.

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-875585,0.html


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique