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Election présidentielle russe du 2 Mars
Lundi 25 février 2008 à 18h
Maison de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Chimie" w:st="on">la Chimie</st1:PersonName>
75007 Paris
Organisation des élections, de la démocratie et de l'évolution des institutions russes.
Avec : M. Vladimir Tchourov, président de <st1:PersonName ProductID="la Commission" w:st="on">la Commission</st1:PersonName> centrale électorale de <st1:PersonName ProductID="la Fédération" w:st="on">la Fédération</st1:PersonName> de Russie ; M. Michel Lesage, professeur émérite à l'Université de Paris 1, ancien directeur de l'Institut de recherches comparatives sur les institutions et le droit, auteur de Les institutions de <st1:PersonName ProductID="la Russie" w:st="on">la Russie</st1:PersonName> ; M. Jean-Pierre Chevènement, président de <st1:PersonName ProductID="la Fondation Res" w:st="on">la Fondation Res</st1:PersonName> Publica
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Un appel "pour une vigilance républicaine" réunit personnalités de gauche, gaullistes et centristes
Dix-sept personnalités de gauche, centristes ou d'inspiration gaulliste ainsi que l'ancien premier ministre Dominique de Villepin, ont signé "l'appel du 14 février pour une vigilance républicaine" rendu public vendredi 15 février par l'hebdomadaire Marianne. Outre l'ancien premier ministre de Jacques Chirac, figurent notamment parmi les signataires les gaullistes Pierre Lefranc, ancien chef de cabinet du général de Gaulle, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, le député communiste André Gerin, Jean-Pierre Chevènement, plusieurs socialistes de premier plan (Ségolène Royal, Bertrand Delanoë, Arnaud Montebourg), représentants du MoDem (François Bayrou, Marielle de Sarnez, la sénatrice Jacqueline Gourault) et du Nouveau Centre (les députés Maurice Leroy, Jean-Christophe Lagarde). Corinne Lepage, ancienne ministre de l'écologie d'Alain Juppé et le député Vert Noël Mamère sont également présents.
Dans un court texte dans lequel Nicolas Sarkozy n'est pas cité, ils déclarent refuser "toute dérive vers une forme de pouvoir purement personnel confinant à la monarchie élective" et rappellent "leur attachement aux fondamentaux d'une laïcité ferme et tolérante" ainsi qu'à "l'indépendance de la presse".
Enfin, les signataires qui souhaitent prendre position "au-delà de leurs divergences" déclarent partager un attachement commun "aux grandes options qui ont guidé depuis cinquante ans, au-delà des clivages partisans, une politique étrangère digne, attachée à la défense du droit des peuples, soucieuse de préserver l'indépendance nationale".
Jean-Michel Normand - Le Monde-
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Nicolas Sarkozy en a fait son pont d'Arcole. "J'ai sauvé Alstom". Dans ses discours et livres (Témoignage), tout du long de la campagne électorale, lors de chacune de ses visites de sites industriels, le chef de l'Etat fait référence à cet épisode qui l'a vu en 2004, comme ministre de l'économie, faire accepter par Bruxelles un plan de recapitalisation de ce groupe<?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" stroked="f" filled="f" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"> <v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_i1025 style="WIDTH: 1.5pt; HEIGHT: 1.5pt" alt="" target="_blank" type="#_x0000_t75" o:button="t" href="http://pubs.lemonde.fr/5c/ZOP-LEMONDE/articles_analyses/exclu/922354260/x40/default/empty.gif/35306563326162383437393863353730"><v:imagedata src="file:///C:\DOCUME~1\jean-luc\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.gif" o:href="http://pubs.lemonde.fr/0/default/empty.gif"></v:imagedata></v:shape>
Le président a raison de se féliciter de ce fait d'armes. Alstom se porte aujourd'hui très bien. L'Etat qui a participé à ce sauvetage s'en porte lui aussi très bien, puisque les 725 millions injectés à l'époque au capital ont été revendus deux ans plus tard à Bouygues pour 2 milliards. Joli coup !
Le malheur pour le président est qu'aucun de ses conseillers n'ose lui expliquer que les conditions ont fait de ce sauvetage un cas exceptionnel et qu'il se fourvoie à en faire un cas général.
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Le président Sarkozy se moque du monde. En faisant ratifier le traité de Lisbonne par la voie parlementaire, il a repris beaucoup plus que la partie institutionnelle de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Constitution">la Constitution</st1:PersonName> européenne. Si, par exemple, la «concurrence libre et non faussée» n'est plus un objectif de l'Union, elle reste, au terme du protocole n°6, un principe que <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Commission">la Commission</st1:PersonName> européenne est chargé de faire appliquer. De même un contrôle parlementaire limité au droit de saisine de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cour">la Cour</st1:PersonName> de justice de l'union européenne n'est qu'un faux semblant de plus. Enfin l'OTAN consacrée comme cadre de la défense européenne, c'est l'Euramérique en marche, où <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> disparaîtra.
Le président Sarkozy fait de grands moulinets verbaux : ainsi sur la monnaie, la politique commerciale ou industrielle, ou encore les dérives du capitalisme financier. Mais dès qu'il formule ses propos pour la présidence française de l'UE, il se garde bien d'aborder ces sujets qui fâchent. Il reprend des sujets rebattus (immigration, politique agricole, etc.). M. Sarkozy est un artiste dans la peinture en trompe l'œil. Mais les Français le jugeront et le jugent déjà sur les actes, et en particulier sur son incapacité à mettre en accord ceux-ci avec de tonitruantes proclamations.
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